Notre histoire

Le Centro Donne a été officiellement créé et incorporé en 1978, ouvrant ses portes sur le boulevard Saint-Michel. Il dessert principalement les femmes de la communauté italienne de Montréal. L'initiative a été lancée par un groupe de jeunes femmes d'Il Collettivo, membres de l'Association italo-québécoise de la culture, fondée dans les années 1970. Cette association était composée de jeunes intellectuels, d'étudiants et d'individus engagés dans la discussion et la promotion d'idées progressistes et visant à donner une voix à la communauté.


Dans un esprit d'engagement social, ces jeunes femmes ont évalué la situation des femmes, notamment au sein de la communauté italienne, où les valeurs traditionnelles et conservatrices sont profondément enracinées. Au cours de cette période, de forts mouvements sociaux ont prévalu aux niveaux local, national et international, influençant grandement la création du Centro Donne. Les luttes contre le sexisme, la pauvreté, les inégalités salariales et d’autres problèmes étaient au premier plan, rendant l’époque dynamique et active.


La principale préoccupation de ces jeunes activistes était de fournir un espace où les femmes italophones, en particulier les travailleuses immigrées de première génération, les mères sous-payées et les femmes isolées, pourraient s'exprimer et trouver du soutien. Ils avaient besoin d’un lieu de discussion, de réflexion et d’aide pour briser leur isolement et atteindre leur autonomie émotionnelle, sociale et économique. L'Association des femmes de Saint-Michel, qui regroupait des femmes d'un certain âge pour lutter contre l'isolement, a ensuite rejoint le groupe de jeunes militants. Ils ont écrit des demandes de subvention au ministère de l'Immigration et à Centraide pour obtenir un lieu de rencontre et soutenir leurs projets.


À la fin des années 1970, les principales activités du centre consistaient principalement à organiser des conférences sur des sujets tels que la santé, la croissance personnelle et l'estime de soi, adaptées aux besoins des femmes italophones.

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